top of page

ubiquisme 

 

Plan  volume ou se concentre la trame, espace forme ou geste le sens.  

Plan planète, espace espèce... Corrélation du moi et de l’autre dans le vide actif de l’être hors lieu et hors temps.

 

La cognition de l’espace est le temps de l’espèce.

 

 

 

Objet symbole, objet support, objet sujet concept et thème, qui se dévoile et se manifeste. De maints efforts pour exprimer cet essor auquel l’humain aspire et que la science atteste. 

Toile étole, toile et corps, toile accessoire et véhicule, toile instrument de l’idée précepte au souverain décor étoilé de sens… Toile homme orchestre, toile lumière témoin et particule, qui au forfait d’une ascèse suspend le temps  pour en extraire l’essence. 

Dans l’apparent et l’implicite, tel une réponse à la beauté et au providentiel… Justifiant l’existence d’un créateur de tout poil et révélant une sensiblerie faite d’extensions et d’intentions intuitives et consubstantielles. 

Le support reste un moyen extrême de passer hors cadre à l’infini de la cause épousé par l’artiste. 

Concept pictural

Echelle des rythmes et des harmonies... En mode cellule et code énergie. Aux médiums des impressions et de l’expression synthétisée. Langage du contenu et du contenant, perceptible et perfectible. 

 

Aller retour à l’art pariétal, célébration de l’idéologie humaine et redécouverte des écritures de l’arc en ciel… Ma démarche philosophale et spirituelle se veut réconciliatrice et vulgarisatrice.  Accentuer le flux des échanges en donnant plus d’argument au change. Un art quantique sublimant l’existant dans ses plus justes et intimes révélations.

 

Recherche d’espace dans l’espace pour un plus grand champ d’expression pour un plus vaste commerce d’idées. 

 

L’art bien plus qu’un jeu d’esprit et de sens esthétique.

 

De l’intérieur, au prisme de notre troisième oeil, dans ce chevauchement d’univers ou abstrait et figuratif tiennent lieue et place d’expression, aux sorties et aux entrées du langage, dans les friches cérébrales, dans une projection de la pensée vers l’inexplorée infinitude de l’être, en suivant les principes des vertus cardinales dans l’imminence de la nature créatrice. 

 

Cette nécessité toute contenue, dont les principes illustres hantent tant de chefs d’oeuvres immémoriaux, cet apostolat de la déconvenue dont l’expression  sidérale et sidérante dicte au temps sa nouvelle inconnue.

 

C’est avec des moyens extra libéraux et en marge de tout académisme, de tout conventionnalisme, à l’aulne d’un art brut, originel et singulier, que je peins l’élément identitaire, ses tensions, sa finitude, cet au delà de moi qui me ramène à autrui… Cet autre posé comme une équation et dont l’essence ubiquitaire en serait le facteur commun.

Comme l’idée d’une idée proche du cubisme par son étude du plan avec ses découpages du point de vue pour une vision plus globale qui induirait l’équilibre des volumes et de l’espace dans une écriture toujours plus coercitive vers son ascension sur le chemin de la lumière et de la vérité.

 

Comme la complicité fusionnelle du céleste et du terrestre unie pour l’enfantement d’un rejeton d’idée marqué du sceau des origines.

 

Comme l’effet d’un remède pour les harmoniques intérieures. Ou le renouveau de l’équilibre par les révélations de dépossédées au moteur de l’expansion. 

 

 

Comme la trame d’un univers perforé d’univers, fruit d’un désordre de rêves inachevables. L’origami des sens et le virtuel des origines montrant l’absence et la présence.

 

Comme une idée saturée d'idée, qui lèguerait à la forme son procédé.
Comme une réflexion de fond sur la compromission du dominant au dominé pour l'égalité des chances dans les synergies d'un accord avec la dualité des essences.

Comme l'avant famélique couché avec le pendant obèse et projeté sur l'après gardien de la ligne. Comme tu es tu as été et tu seras, étant ici et ailleurs. Comme l'apparition du meilleur et du pire dans sa duplicité démonstrative.

Comme le chevauchement des espaces au sein d'un volume fractionné. Comme la déconstruction du plan et la mise en relation des perspectives sur un point d'affront substitué au point de fuite.

Comme la préhension du vivant par tout ses extrêmes. Comme la théorie des cordes ou la théorie M... Une division de l'indivisible et des visions de l'invisible.

 

Pour une étude du saint hors cadre afin que nos Dieu redeviennent un temps soit peu féminin… Pour la transformation du mâle en bien

 

Parce que les sens naissent à l'interieur de nos Mères et que les mondes appartiennent à nos Pères. Parcequ'elle sent la vie et que l'on sent la mort. Un peu comme le désaveux d'un peintre devant la partition posée sur le piano mécanique. Ou l'aveux d'une pianiste barbouillée de peinture au pinceau qu'elle découvre derrière sa toile blanche.

 

Parce que nos Pères ont eu l’inconscience de nous faire crever pendant que nos Mères avaient la conscience de nous élever. Parce que l’histoire a toujours effacé l’histoire pour préserver l’humanité.

Parce que la terre porte les germes de l’univers et que la femme porte le germe des hommes… Avec altruisme, vers d’autre infini auquel notre statut ne peut prétendre

 

Parce que nos chevilles ouvrières sont nos mères nourricières. Parce que les sentiments d’amour s’inscrivent dans la mémoire émotionnelle et charnelle. Parce que une part de notre activité cérébrale est temporelle  et que l’autre part s’inscrit dans l’intemporel.

 

Parce que notre enfantement est interminable affreusement difficile, extrèmement douloureux et monstrueusement inéquitable. Parce que le sien est immuable, beau et héroïque, foncièrement vital. 

 Par dévotion à son hôtel sans clé. Pour ces énergies qui repose dans le calice des liturgies. Pour ces révolutions parallèles qui redonnent espoir à la vie.

 

 Puisque étant en soi et dans l’autre, comme une libération créatrice et fusionnelle, aux continuums de l’expression qui rendent communs la langue universelle de la terre promise.

 

 Pour une relecture haute définition, depuis les paradis perdus et leurs secrètes entreprises, jusqu’au planché des vaches et de la matière grise. 

 

Comme notre expression, notre préhension et notre locomotion. Comme l’osmose et la fusion des énergies au sein de la nature… Ou la fission d’une particule pour une redéfinition de ses propriétés.

 Parce que  nos esprits voyagent et que nos âmes n’ont pas d’âge. Parce que nos rêves nous informent et nous formulent. Parce que le don du courage né sous le coup de l’ouvrage.  Parce qu’au début  c’était la faim réconfortée par l’idée du partage. 

 

En apôtre des sentiers non balisés et dans les repos du temps, loin de la terre battue. Comme une expérience et un vécu quantifié. Comme un pèlerinage vers des horizons perdus par de là les portes de la diversité et de la complexité. Comme une délivrance et une libération pour la somme d’espérance retenu dans les sillages des arches de l’humanité. 

Comme la rencontre et l’union de soi avec son semblable sur les chemins de la liberté. La fraction simplifiée de l’unité retrouvée et le point de vue de l’ensemble ne pouvant être séparées.  Comme une arrivée ratée qui nous engage sur un nouveau départ, après une révérence au roi Ubu et à tous ces prétendus. 

 

Comme la duplicité du marché au commerce des intérêts, ou la charte de franchise concédée aux acteurs de l’offre et de la demande.

Comme les instances de l’appareil psychique. Ou celle du symbolique affirmant la primauté du langage. Comme un dessein de vie sans incompatibles ni contentieux.

Parce que la misère se cache et que la richesse s’expose. Parce qu’au besoin, tout s’exploite sans panache ni gain de cause.  Parce qu’il vaut mieux être ailleurs parfois, qu’ici  et  là  malgré soi  et  par force.

 

Parce qu’un peintre peut très bien tomber amoureux de son modèle, le temps d’une pose.  

P.S : Pourquoi une peinture en à plat ? Parce que le volume, l' enveloppe et la perspective semblent résolument animés par l' univers des apparences; parce-que le jeu du clair-obscur altère la lumière sur les éléments qui la composent.

bottom of page